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«Mikhaïl GORBATCHEV (1931-2022,) le communisme est-il réformable ?» par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/
Prix Nobel de la paix en 1990, Mikhaïl GORBATCHEV, né le 2 mars 1931 à Privolnoïe, Kraï de Stravropol, dans le Caucase du Nord, est décédé le 30 août 2022. Son père, Sergei, est russe et sa mère, Marie, ukrainienne. Il était marié à Raïssa TITARENKO (1932-1999) qui lui a donné, en 1957, une fille, Irina ayant des études de médecine, et qui lui donnera deux petites-filles, Ksenia et Anastasia. Quel bilan de son empreinte ?
Homme patient, Mikhaïl GORBATCHEV a gravi les échelons de l’Etat, sans se précipiter ; il attendu le bon moment, pour saisir l’opportunité de prendre le pouvoir. Mikhaïl GORBATCHEV a dirigé l'URSS de 1985 à 1991. Initiateur du système dit de la «Perestroïka», (restructuration) et de la «Glasnost» (transparence), Mikhaïl GORBATCHEV est en rupture avec le système soviétique depuis la fin de l'ère stalinienne en 1953 marquée par le règne de grabataires, de la glaciation, un autoritarisme et un nationalisme conquérant assis sur la force de l’orthodoxie.
Le Pape Jean-Paul II (1920-2005) et Mikhaïl GORBATCHEV sont les liquidateurs du système communiste international. Curieusement cet effondrement s'est fait sans violence ou effusion de sang. Dans ses réformes, GORBATCHEV a mis fin au rôle du dirigeant du parti communiste, introduit l'élection dans certaines instances et une certaine liberté d'expression ; il a supprimé les camps de travail, les hôpitaux psychiatriques, libéré des dissidents et retiré les troupes soviétiques d'Afghanistan.
Très populaire en Occident, mais contesté en Russie, GORBATCHEV a été, de manière brève au pouvoir, mais il a pourtant considérablement secoué le système communiste. Le principal héritage de Mikhaïl GORBATCHEV est d’avoir mis fin à 70 ans de Guerre froide, en négociant la réduction de l'armement avec l'ultraconservateur président des Etats-Unis, Ronald REAGAN (1911-2004). Un fait majeur, et en dépit de la résistance du stalinien, Erich HONECKER (1912-1994) d'Allemagne de l'Est, GORBATCHEV a refusé toute intervention des troupes Soviétiques lors chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989. L’Allemagne, divisée depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, a été réunifiée ; ce que n’avait pas apprécié François MITTERRAND (1916-1996), craignant que l’Allemagne, déjà forte en technologie, ne domine encore un plus la France par sa démographie la France.
Cependant, ces réformes ont conduit à la désintégration de l'URSS le 8 décembre 1991, pour céder la place à la fédération de Russie. De nombreux anciens pays de l’Est ont pu adhérer à l’Union européenne (Hongrie, Tchéquie, Roumanie, Lettonie, Lituanie, Pologne). La Nomenclatura et Boris YELTSIN (1931-2007), ainsi que la base confrontée à la dureté de la vie, l’ont violemment combattu.
Francis FUKUYAMA avait, s’inspirant d’Alexandre KOJEVE (1902-1968), annoncé, très hâtivement, la «fin de l'Histoire et le Dernier homme». Pour cet auteur, la fin de la Guerre froide serait le triomphe idéologique de la démocratie libérale et de ses idées. Or, si on a vu s'effondrer les derniers totalitarismes, on n'en a pas fini avec la violence, avec la guerre, avec l'injustice. Sans doute, et Francis FUUYAMA le sait bien, mais son propos est autre. Sa perspective est mondialiste. Nous savons que la révolution est terminée, qu'un cycle s'est achevé, et que le nouveau n'est peut-être que le retour du pire ou l'extension de ce qui existe. Il y aura donc toujours des raisons de se révolter contre l’injustice : «C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat entre l’ombre et la lumière. C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur. Je suis du côté de l’espérance, mais une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté» écrit Aimé CESAIRE (1913-2008, voir mon article).
Une des conséquences majeures, pour les Africains, de la fin de la Guerre froide, de nombreux conflits, que l'on croyait insolubles, ont trouvé rapidement une issue. En effet, les Occidentaux qui nous bassinent à longueur de journée de concepts de «liberté» et de «démocratie», avaient toujours soutenu le régime de l’Apartheid, au nom de la lutte contre le communisme. Du même coup, Nelson MANDELA (1918-2013) a été libéré et l'Afrique du Sud a cessé de soutenir les rebelles en Angola et au Mozambique.
L'autre conséquence majeure, en Afrique, est l’espoir d’un monde nouveau, fondé sur le multilatéralisme et la justice dans la société internationale. Il y a eu, certes, l'émergence du multipartisme et des conférences nationales en Afrique. Cependant, ces espoirs d'un monde nouveau ont été largement déçus. Le multiculturalisme ne signifie nullement pas la démocratie. Par ailleurs, là où on dénonce, et à juste titre les dictatures des pays communistes, en Afrique des régimes monarchiques et dynastiques sont protégés par la Françafrique. Bien des guerres locales injustes, coûteuses ont été engagées par les Occidentaux, et qu’ils ont toutes perdues. Ces guerres, comme dans le cas de la Libye, de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Syrie ont engendré l’expansion du terrorisme et des flots de réfugiés.
Comment évaluer l'avenir des pays dits communistes ?
«Gorbatchev, humaniste sincère et réformateur de bonne volonté, était d’abord le pur produit du système marxiste-léniniste : il lui était impossible de comprendre que le régime soviétique était irréformable. Irréformable parce que totalitaire» écrit Bernard LECOMTE. La démarche de GORBATCHEV est de changer le système, dans changer de système. Aussi, dès le début de son ère, de nombreuses questions avaient surgi : l’U.R.S.S est-elle réformable ? Comment va évoluer l’URSS et quelle ampleur les réformes économiques et sociales pourraient-elles prendre ?
Dans cette résurgence de la Guerre froide et les tensions autour du leadership mondial quelle, place de la Russie en Europe ?
A la suite de la Guerre contre l’Ukraine, on assiste à une résurgence de la Guerre froide qu’avait éteinte GORBATCHEV. Actuellement, la Russie rencontre partout la puissance américaine, acharnée à l’écarter du «grand jeu» énergétique et à la remplacer dans sa «zone d’intérêts». La Guerre en Ukraine n’est pas la nôtre, elle est celle du leadership entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Auparavant et après l’effondrement du régime communiste, la Russie avait tenté avec Boris ELTSTINE de «normaliser», sans succès, ses relations avec l’Occident. Tandis que Vladimir POUTINE, arrivé au pouvoir depuis le 7 mai 2000, a rendu puissance extérieure et fierté intérieure aux Russes, l’Occident se méfie de la Russie qu’il voit comme un pays où règne la corruption, peu regardant sur les droits de l’homme, en proie à de nombreux maux intérieurs et n’ayant pas renoncé à sa volonté de puissance extérieure. Vue de Russie, cette défiance est décourageante et inciterait le pouvoir russe à modérer ses efforts, pour plaire à l’Occident.
Pendant longtemps, et avant la fin de la Guerre froide, il y avait au sein du communisme international deux camps qui s'affrontaient : les prochinois et les pro-russes. La Chine a su préserver l’unité de son pays. Tout en affirmant l’attachement au système communiste, l’argent et la réussite sont devenus les nouveaux Dieux en Chine. On peut tout faire en Chine, sauf changer de système, en remettant en cause le système communiste.
Il est curieux de constater qu'en un temps record, la Chine a rattrapé son retard économique, au point même de concurrencer les États-Unis sur le plan du leadership mondial. En dépit des critiques des Occidentaux à l'encontre des Chinois, l'essentiel des entreprises occidentales, pour maximaliser leurs profits sont allées s'installer en Chinois. La Chine a même installé une nouvelle «route de la soie» et une coopérative avec de nombreuses pays africains en développant des infrastructures dans les pays du tiers-monde concurrençant ainsi les pré-carrés français et britanniques. La Chine qui a défendu la Corée du Nord, récupéré Hongkong n'a pas encore pu mettre la main sur Taïwan, premier grand pays de production de composantes électroniques au monde.
Tout au début de la pandémie du Covid-19, on avait assisté à une résurgence grave de la Guerre froide. En effet, la Chine avait été mise en difficulté par Donald TRUMP, au sujet des manipulations au laboratoire de Wuhan qui auraient conduit à cette catastrophe mondiale. Il semblerait que ce laboratoire avait été construit par la Chine en collaboration avec la France et les États-Unis ; quand les recherches ont été un peu avancées, la Chine s'est séparée de ses alliés Occidentaux. Erreur tragique.
Dans la gestion de cette crise sanitaire, l'Europe et les États-Unis ont été gravement touchés par cette pandémie. La démarche autoritaire de la Chine du confinement lui avait donné un avantage commercial sur les États-Unis. En effet, Donald TRUMP dans sa stratégie complotiste et gérant mal la pandémie a failli mener son pays au désastre humain et économique. Sans la santé rien ne va, notamment pour le business. De nos jours, la Chine, dans son entêtement d'une stratégie du zéro Covid-19, est en train de mener son pays à la perte. Par conséquent, sur le plan économique, et pour le leadership mondial, les États-Unis ont repris du poil de la bête.
Notre crise actuelle au plan international se situe donc à ce niveau : les États-Unis ont entrepris de s'imposer comme les maîtres du monde. Autre point sensible dans cette concurrence des grands pays du monde, la guerre en Ukraine est devenue un facteur de rapprochement entre la Chine et la Russie. Il est bien évident que ce qui se passe en Ukraine n'a rien à voir avec la défense de la liberté. Pendant longtemps, les différents présidents ukrainiens, notamment Petro POROCHENKO, président du 7 mai 2014 au 19 mai 2019, étaient des pro-russes. Les États-Unis ont appuyé la candidature de Volodymyr ZELENSKY, un comédien ayant planqué ses sous et sa famille à l’étranger, devenu président ukrainien depuis le 20 mai 2019. Cependant, et contrairement à leurs promesses, redoutant la réaction du Tsar des Russies, les Occidentaux ont tardé à faire adhérer l'Ukraine à l'OTAN et à l’Union européenne. C’est ce manque de résolution qui a déclenché cette invasion par la Russie de l'Ukraine.
Les risques d'une troisième guerre mondiale, à l'ère nucléaire, ne sont pas négligeables en raison de cette alliance entre la Chine et la Russie, et aucun Tirailleur ne viendra à la rescousse. Cette guerre en Ukraine, un pays abritant des centrales nucléaires dont celle de Tchernobyl ayant explosé, dans la nuit du 25 au 26 octobre 1986, du temps de GORBATCHEV, montre que le monde est au bord du gouffre. Face à ces menaces graves sur la paix mondiale, c'est quoi ce rêve des Occidentaux d'un «monde dit Global» ? En particulier, quelle est la place des pays du tiers-monde dans ce monde global ?
A tout le moins, la cherté de la vie et la dépendance au gaz russe, sont des signaux que l’interdépendance appelle à la négociation. «Nous vivons dans un environnement globalisé, nous ne l’avons cependant pas encore tout à fait compris. Nous n’avons pas appris non plus comment il nous est possible d’y vivre bien, d’y vivre tous. Cela me préoccupe depuis un certain temps déjà. Nous repérons trop tard les risques qui nous menacent. Et, lorsque nous finissons par les identifier, nous n’osons pas agir. La politique est lente face aux très rapides transformations qui nous affectent. J’ai été au pouvoir à une époque où mon pays et le reste du globe étaient mûrs pour d’immenses transformations. Nous avons relevé ces défis. Nous nous sommes parfois trompés dans nos évaluations et nous avons commis des erreurs. Mais nous avons su penser des changements d’ampleur historique de manière pacifique» écrit Michaïl GORBATCHEV dans «le futur du monde global».
«L'Europe de l'Atlantique à l'Oural» avait dit, à juste titre, le général Charles de GAULLE (1890-1970). L’alignement inconditionnel des Européens sur les Etats-Unis est incompréhensible. La Russie, intégrée un temps au G7, fait partie de L'Europe, comme l'Ukraine ces deux pays devraient rejoindre l'Union européenne. Bien d'anciens pays du bloc de l'Est sont déjà membres de l'union européenne, dont deux gouvernements autocritiques : la Pologne et la Hongrie. Rapprocher la Russie de l'union européenne, c'est réduire toutes ces tensions, en engageant une coopération plus juste et équitable au sein de la société internationale.
J'ai toujours pensé que toutes ces guerres, depuis les temps immémoriaux, loin de faire avancer l'humanité ne peuvent être que de considérables reculs. La paix, la négociation et la coopération sur des bases mutuellement avantageuses sont préférables à la confrontation. Cependant, ce discours de vérité et de réalisme politique est combattu par une puissante propagande des Occidentaux. En temps de guerre, même froide, la propagande et désinformation sont une arme «La première victime d’une guerre, c’est toujours la Vérité» avait Rudyard KIPLI NG (1865-1936), Prix Nobel de littérature. Quelle place occupe la morale dans la société internationale ? Les Occidentaux, drapés dans leur démocratie ethnique, luttent-ils vraiment pour la liberté, quand leurs entreprises sont installées massivement en Chine ? Quelle est la place du réalisme politique quand qu'ils ont besoin du gaz et du blé russe ainsi que la docilité des dictatures africaines afin de continuer à piller les matières premières du continent noir ? Pourquoi on déroule le tapis rouge pour les saoudiens ?
Jusqu’ici, ce qui avait fait la grande originalité de la France, c'est sa culture et son esprit critique source du progrès de l'esprit humain. C'est sur cette base qu'avait surgi la Révolution française contre tous les conservatismes. Au sortir de la Guerre, la France tout en restant attachée au libéralisme s'est dotée, sur la base des «Jours Heureux» d'un pacte social, qu'aucun gouvernement n'a fondamentalement mis en cause. Par conséquent, dans ce débat entre l’Occident et les pays communistes, c'est comment ici en France devrait concilier l'efficacité économique et la justice sociale. Un équilibre à trouver.
Or, une forte concentration des médias, notamment aux mains de puissants groupes financiers, empêche d'y voir clair et diminue, chaque jour, l'esprit critique des Français, au point que les enjeux fondamentaux sont noyés, dans d'autres considérations secondaires ou périphériques, comme les détails vestimentaires des musulmans ou l’immigration ; pendant ce temps le Rassemblement national, un ennemi de la République, ne cesse de progresser.
J'ai même entendu tout récemment un concept fumeux de notre jeune Président qui commence avoir des cheveux blancs : «la fin de l'abondance». Mais pour qui ? En 2021, et en pleine pandémie, 134 milliards profits ont été distribués. Cette guerre en Ukraine est une exceptionnelle aubaine pour les grands groupes financiers qui ont accumulé 174 milliards de profits ; et on veut imposer une énième réforme des retraites aux plus faibles.
En dépit de la fin de la Guerre froide depuis GORBATCHEV, la Françafrique continue d'agiter, dans son pré-carré, le chiffon rouge. L'Afrique, c'est encore sa chose. Pour le Français moyen, sans esprit critique, la France en Afrique défend les droits de l'homme et protège les Africains contre les Russes, les Chinois, l'islamisme, le terrorisme. Sans la France tout s'effondrerait. Pendant que la France défend vigoureusement l'indépendance de l'Ukraine, on a oublié que, depuis plus de 62 ans, la Françafrique a fait «Mains basses sur l'Afrique», en référence au titre d'un ouvrage de Mongo BETI (1932-2001, voir mon article).
La persistance d’une Françafrique arrogante et sûre d’elle-même est l’un des points de friction majeur de notre temps. «L'empire qui ne veut pas mourir : une histoire de la Françafrique» tel est le titre d'un ouvrage de mon ami Amzat BOUKARI-YABARA sur la Françafrique. Le bonheur des uns fait le malheur des autres ; la Françafrique ne veut naturellement pas lâcher le succulent gâteau que sont les matières premières africaines. Le système de la Françafrique (Voir mon article Charles de Gaulle et l’Afrique), cette indépendance dans la dépendance pour continuer à s'accaparer des matières premières africaines, est soigneusement occulté. Or les jeunesses africaines et l'opinion publique africaine réclament la Justice, l’Equité et une coopération mutuellement avantageuse. Par conséquent, s'entêter à ne pas remettre en cause cette Françafrique d’un autre âge, c'est sacrifier, à court ou moyen terme, les intérêts de la France en Afrique.
Indications bibliographiques
ABRAMOVIC (Roman), Histoire de l’Ukraine et de la Russie : Pourquoi la Russie envahit-elle l’Ukraine et que veut Poutine ?, Paris éditions Auto-édité, 2022, 87 pages ;
BORREL (Thomas), BOUKARI-YABARA (Amzat), COLLOMBAT (Benoît) DELTOMBE (Thomas), L’Empire qui ne veut pas mourir. Une histoire de la Françafrique. Guerre, pillages, racisme, coups d’Etat, corruption, assassinat, Paris, Seuil, octobre 2021, 101 pages ;
CARRERE-D’ENCAUSSE (Hélène), La Russie entre deux mondes, Paris, Fayard, 327 pages ;
GLASER (Antoine), Arrogant comme un Français en Afrique, Paris, Fayard, 2016, 192 pages ;
GORBATCHEV (Mikhaïl), Avant-Mémoires, Paris, Odile Jacob, 1993, 432 pages ;
GORBATCHEV (Mikhaïl), Le futur du monde global : le testament politique de Gorbatchev, traduit par François Mancip-Renaudie et Olivier Mannoni, Paris, Flammarion, 2019, 118 pages ;
GORBATCHEV (Mikhaïl), Mémoires : une vie et des réformes, traduction de Galia Ackermann, Michel Secinsky, Pierre Lorrain, Monaco, Le Rocher, Paris, P. Bertrand, 1997, 937 pages ;
GRATCHEV (Andreï), Gorbatchev, le pari perdu ? De la Perestroïka à l’implosion de l’URSS, préface d’Hubert Védrine, Paris, Armand Colin, 2011, 285 pages ;
FUKUYAMA (Francis), La fin de l’histoire et le Grand Homme, Paris, Flammarion, 2018, 656 pages ;
HELLER (Michel), 70 ans qui ébranlèrent le monde. Histoire de la politique de l’Union soviétique, traduit par Anne Coldefy-Faucard, Paris, Calmann-Lévy, 1988, 159 pages ;
KERBLAY (Basile), La Russie de Gorbatchev, Lyon, La Manufacture, 235 pages ;
LECOMTE (Bernard), Gorbatchev, Paris, Perrin, Tempus, 2014, 622 pages ;
LECOMTE (Bernard), Jean-Paul II et Gorbatchev, Paris, Perrin, Histoire, 2012, 19 pages ;
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SERINA (Guillaume), Reagan – Gorbatchev : Reykjavik, 1986 : le sommet de tous les espoirs, Paris, l’Archipel, 2016, 194 pages ;
TATU (Michel), Gorbatchev : l’URSS va-t-elle changer ?, Paris, Le Centurion, Le Monde, 1987, 269 pages ;
VERSCHAVE (François-Xavier), La Françafrique : le plus long scandale de la République, Paris, Stock, 1998, 384 pages ;
PIGEAUD (Fanny) N’DONGO (Samba, Sylla), L’arme invisible de la Françafrique : une histoire du Franc CFA, Paris, La Découverte, 2018, 227 pages ;
WERTH (Nicolas), Histoire de l’Union soviétique de Khrouchtchev à Gorbatchev : 1953-1985, Paris, PUF, Que sais-je ? 1995, 127 pages.
Paris, le 31 août 2022, par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/