«M. Marc-Antoine JAMET, maire de Val de Reuil partisan du bien-vivre ensemble et grand ennemi des racistes» par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/
Tout au début, dimanche 5 septembre 2021, deux enfants, de moins de 10 ans, qui jouaient ensemble, autour d’un bac à sable, et qui, apparemment, se connaissaient, se battent. La mère de l’enfant métis va se renseigner auprès des Kurdes de l’incident, une femme kurde l’étrangle et déchire ses habits. Le père de l’enfant métis, revenu du travail, parti avec son frère voir les Kurdes, pour avoir des explications, se heurte à de nombreux autres Kurdes et cela dérape ; le père Kurde qui avait tabassé le métis, blessé à l’œil, porte plainte ; il est sorti de l’hôpital. Les Kurdes et le PKK encerclent le commissariat et font pression sur le commissariat de police pour accepter, semble-t-il, 130 plaintes des kurdes ; il paraît que c’est la troisième fois que le PKK vient en masse procéder à ce genre de pressions. La première fois c’était lors de l’interpellation d’un Kurde impliqué dans une bagarre et la seconde les faits concernaient un Kurde conduisant sans permis. La Police est venue chez la famille interpeler le mari Sénégalais et son frère. Le frère (Salif) a été libéré, mais le mari (Ibrahim) est toujours en détention. La mère du métis ainsi que son mari et beau-frère ont fini par porter plainte. Dans la relation des faits, ces familles se sont livrées à une justice privée ; or, le talion n’est pas acceptable.
A partir là l'irrationnel, les folles rumeurs, les fausses nouvelles, les instrumentalisations d’organisations extrémistes, les solidarités ethniques, affectives ou familiales conduisent à une escalade de la violence et sa dramaturgie.
En définitive, dans une ville calme et harmonieuse dans sa diversité, d'un conflit de voisinage, mal géré et instrumentalisé par d'obscures organisations extrémistes charriant de la boue dans les réseaux sociaux, tout dérape vers la récupération politicienne d'extrême-droite avec un communiqué de Marine LE PEN fustigeant la mixité et le multiculturalisme. Il s’agit de «manœuvres politiciennes perverses, inadmissibles, déconnectées des faits et extérieures à la ville, apportant du trouble et de la confusion. Le communiqué de Mme Marine LE PEN est infantile, puérile, et ferait rire si la situation n’était pas grave ; elle a multiplié des inexactitudes et mensonges, avec des fautes d’orthographe, avec une grande méconnaissance des réalités locales, pour tenter de réanimer sa campagne électorale moribonde. Son message d’intolérance n’a trouvé ici de relais que chez la fachosphère. J’invite Mme Marine LE PEN à s’occuper des problèmes qui la regarde, à garder ses leçons pour elle, notamment la torture en Algérie et les camps de concentration qui ne sont pas un détail» dit M. Marc-Antoine JAMET, dans sa déclaration du 8 septembre 2021. Dès le 6 septembre 2021, le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan), une organisation séparatistes, kurde, a manifesté sur la dalle de l’hôtel de ville de Val de Reuil, avec des éléments fascisants, et surtout des slogans racistes, particulièrement menaçants : «Où sont les Noirs ?».
Par ailleurs, la véracité des faits a été sérieusement malmenée et travestie par la Ligue de Défense de la Race Noire, dont l'un des membres, méconnaissant manifestement la dimension humaniste du maire Marc-Antoine JAMET, dans une vidéo largement diffusée dans les réseaux sociaux, l'accuse, malhonnêtement, d'avoir pris fait et cause pour la communauté kurde de Val de Reuil. La Ligue de Défense de la Race Noire estime que si elle n’a pas été immédiatement reçue par le Maire, c’est que l’édile aurait pris fait et cause pour les Kurdes. Ils s’interrogent pourquoi le PKK avec des bâtons et slogans racistes ont pu manifester, sans autorisation, et escortés par les forces de l’ordre ; est-ce avec l’aval du Maire ?
Pour cette Ligue de Défense de la Race Noire, il y aurait de la négrophobie, parce que seulement les deux Sénégalais ont été interpellés. Les membres de l'organisation kurde (PKK), ayant proféré des attaques négrophobes, seraient restés impunis. Ces accusations légères sont mal fondées. En effet, on sait que ces questions relèvent du pouvoir de la Justice, de l’Etat, et ne sont donc pas de la compétence du Maire, qui a fait, promptement, son devoir, en faisant appel à la Police pour rétablir le calme. Le Maire, dans sa déclaration du 8 septembre 2021, de manière ferme, a condamné ces slogans racistes du PKK, et engagera des poursuites judiciaires contre ces racistes, s’ils sont identifiés : «Il faudrait l’appeler par leur nom, les injures, les menaces, les provocations racistes ne sont pas acceptables : «Où sont les Noirs ?». Qui peut parler comme cela dans notre pays ? Il n’y a que des Rivalois ; tous sont des visages différents, mais égaux. Si on menace l’un d’entre eux, on menace tous les autres. Les racistes sont mes ennemis. Je les combattrai comme tels. Ceux qui prônent cette idéologie d’exclusion, de méchanceté, de haine, n’ont rien à faire ici. Les racistes doivent être sévèrement punis. J’agirai avec la plus grande fermeté» dit-il.
Fait particulièrement condamnable et inacceptable, cette Ligue de Défense de la Race Noir, extrémiste et sans discernement dans ses actions, se disant défenseuse des Noirs, est venue, le samedi 11 septembre 2021, bousculer Mme Fadila AMARA, une adjointe au maire, perturber une cérémonie de mariage, casser une porte et enfariner l'humaniste maire du Val de Reuil, M. Marc-Antoine JAMET. Le droit de manifester et la liberté d'expression sont constitutionnellement reconnus dans ce pays. En revanche, la liberté et la responsabilité, dans un Etat droit sont indissociables. En la violence est répréhensible, et surtout quand il s'agit d'une colère mal dirigée à l’encontre d'un exceptionnel maire du bien-vivre ensemble qu'est M. Marc-Antoine JAMET et son équipe. Cette Ligue, dans son aveuglement, est en train de discréditer gravement les nobles combats antiracistes, et fait le jeu, objectivement, de la petite entreprise familiale LE PEN. Les extrêmes finissent toujours par se rejoindre. Aussi j'adresse au Maire de Val de Reuil et à son équipe, mon modeste et indéfectible soutien, et, par ma voix, le salut fraternel de maître Malick SALL, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, représentant du Chef de village de Danthiady au 20ème anniversaire du jumelage, de tous les habitants de Danthiady, ainsi que de l'Association des Ressortissants de Danthiady en France (A.R.D.F).
D'une affaire privée purement locale, cet incident de Val de Reuil, prend une tournure politique nationale, puisque M. Gérald DARMANIN, Ministre de l'Intérieur, envisage de dissoudre, je suppose sur le fondement de la loi sur le séparatisme, la Ligue de Défense de la Race Noire. J'espère, surtout aussi que M. le Ministre de l'intérieur interdira le Rassemblement national et rabattra le caquet à Éric ZEMMOUR, des partisans assumés de la haine. La République, c'est l'égalité de tous devant la Loi.
Il apparaît de cette relation des faits plusieurs remarques.
Tout d'abord nous vivons dans un pays encore démocratique ; il faudrait l’apprécier à juste valeur. Personne n'a le droit de se faire justice lui-même. La justice privée ou le talion, ne peut prospérer en France. En cas de différend, si on ne veut pas que sa raison soit perdue, mieux vaut recourir à la médiation ou à la Justice. Or, en faisant appel à la vengeance ou à des groupements n’y voyant pas clair, tout a fini par déraper. Je dis donc à la diversité, le respect de la loi, c’est qui nous protège ; c’est là une exigence fondamentale de Vérité. Au lieu d’enfoncer nos parents et amis, nous devrions les aider à bien comprendre les ressorts et mécanismes de la société française dans laquelle ils vivent. Plus que jamais, et je l'ai proposé à Mme Anne HIDALGO, nous avons besoin d'une Maison d’Afrique pour aider la Diaspora à mieux connaître la société française dans laquelle nous vivons, et afin, à armes égales, de réaliser, harmonieusement, le bien-vivre ensemble. Ces dérapages qui auraient pu être résolus par la médiation ou la Justice, vont pénaliser les protagonistes eux-mêmes et stigmatiser, fort injustement, leur ville, Val de Reuil, un modèle de bonne intégration, par la volonté de M. Marc-Antoine JAMET et son équipe municipale. Du statut de victimes, ces familles sont maintenant dans la difficulté en faisant recours à la violence, à la Justice privée.
Ensuite, en cas de tension, quand certains esprits sont surexcités, le rôle des différents acteurs associatifs, s'il sont responsables, bien intentionnés et de bonne foi, ce n'est pas de mettre de l'huile sur le feu, mais c'est tout faire pour un retour à la sérénité et au calme, dans l’intérêt de toutes les parties, en s’en tenant, objectivement, aux faits, au lieu, de colporter de la boue dans les réseaux sociaux ; ce qui peut être source de tensions dommageables, pour tous. Dans une déclaration adressée aux Rivalois, M. Marc-Antoine JAMET a recensé toutes les diligences qu'il a menées, pour un retour rapide au calme. M. JAMET s’est, immédiatement, mis en contact avec les autorités publiques (M. Gérald DARMANIN, Ministre de l’Intérieur qui l’a appelé, le Préfet de l'Eure et le DSSP) qu'il a remerciées. La Police assure la tranquillité dans Val de Reuil. Tout est revenu au calme. Seuls les agitateurs extrémistes, en mal de popularité, en quête d’une notoriété qui se mérite sur la base de causes justes, remuent encore de la merde, insultent, calomnient et agressent. «Si on crache, cela finira par vous retomber à la gueule» dit un dicton français. Pour le reste la Justice suit son cours, les responsabilités seront situées et chacun, quelle que soit son origine ethnique, doit répondre des faits répréhensibles dont il est coupable devant la Justice. Le Maire, M. Marc-Antoine JAMET, partisan du bien-vivre ensemble, lui ne connaît pas les couleurs ethniques ; il rassemble, depuis 2001, les citoyens de sa commune, différents mais tous égaux devant la Loi, autour du Bien commun.
Enfin M. Marc-Antoine JAMET l'a dit avec force «Je suis un ennemi du racisme». Val de Reuil une ville nouvelle, dans l'Eure, est depuis de 45 ans un conglomérat particulièrement harmonieux de différentes nationalités ; en dépit de la gesticulation maladroite du Rassemblement national, les idées racistes ou fascistes n’ont eu aucune prise dans cette ville. Ainsi, aux élections de 2014 sous le mandat difficile de François HOLLANDE, quand la Gauche a été laminée, à Val de Reuil, le maire Marc-Antoine JAMET a été réélu avec un score soviétique de 64,72%. Il l’emporte dès le 1er tour de juin 2020, avec 89,71%, contre 10,29% pour le R.N.
Si M. Marc-Antoine JAMET est constamment et brillamment réélu à chaque mandat, ce n'est pas un fait du hasard. Je connais personnellement depuis plus de 20 ans, M. Marc-Antoine JAMET et sa formidable équipe, c'est un partisan résolu du bien-vivre ensemble et un adversaire acharné du racisme et de la bêtise humaine. «Je préfère la Corrèze au Zambèze» avait dit Jean-Louis TIXIER-VIGNANCOUR (1907-1989), un leader d'extrême-droite. En revanche, la devise de Marc-Antoine JAMET est celle de la République affichée dans sa mairie et d'aucuns piétinent, avec des déclarations hypocrites, il est pour «La Liberté, L'Egalité et la Fraternité». M. Marc-Antoine JAMET accueille à bras ouvert tous dans sa commune, là où ailleurs les stigmatisations et l'exclusion sont de règles. Aussi, M. JAMET, est partisan de la coopération décentralisée et travaille, de bonne manière, avec toutes les associations de sa ville qui sont connues, concertées et reconnues. Ainsi mon village Danthiady est jumelée avec de nombreux projets de solidarité au Sénégal autour des questions d'eau d'assainissement de santé et d'éducation. Marc-Antoine JAMET est venu rendre visite Danthiady avec son équipe municipale. Maître Malick SALL Garde des Sceaux Ministre la Justice a été accueilli un 14 juillet à Val de Reuil. Mais je le redis pour être solidaire, il faut être à deux ; chacun doit y mettre du sien. Il faudrait être digne du bon accueil que l'on a reçu d'une commune par des actions citoyennes, en participant à la vie de la cité, en allant, en particulier, voter ; par son comportement et son exemplarité, il faudrait, activement, contribuer au rayonnement et à l’Harmonie, dans sa ville d’adoption. En dehors du concept étriqué de la nationalité, en réalité, «l’individu appartient au lieu de sa résidence» dit un dicton peul. Quand on habite durablement dans un pays, nous vivons ensemble, nous mourrons ensemble, nos destins sont solidaires.
Dans sa magistrale et solennelle déclaration du 8 septembre 2021, le Maire de Val de Reuil, M. Marc-Antoine JAMET a fortement réaffirmé sa politique municipale du bien-vivre ensemble fondée sur la tolérance et le respect dû à chacun «Je crois en la communauté une et indivisible ; c’est le vrai visage de Val de Reuil ; une communauté forte, solide et durable ; nous avons la capacité collective de vivre ensemble unis, sincères, heureux et rassemblés» dit-il.