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  • : Le blog de BA Amadou Bal, Paris 19ème ISSN 2555-3003 (BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE France B.N.F GALLICA. Http://baamadou.overblog.fr/
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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 13:07
«Jose Eduardo DOS SANTOS (1942-2022) ancien président d’Angola et son héritage» par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/

Le brouhaha de la tragédie de l'assassinat du premier ministre Japonais a couvert la mort le 8 juillet 2022 à Barcelone du 2ème président de l'Angola, Jose Eduardo DOS SANTOS. Il est né le 28 août 1942, à Sambizanga, dans la banlieue de Luanda, de parents immigrants de conditions très modestes, originaires de Sao Tomé et Principé. Son père, Alvino DOS SANTOS, est maçon, et sa mère, Jacinta JOSE PAULINO, employée de maison. La capitale de l’Angola est Luanda «Luanda est une ville chaotique, bruyante, aux trottoirs défoncés ou inexistants et à la circulation automobile anarchique. Située sur les hauteurs de la ville, la «Cidade Alta» (quartier présidentiel), est un havre de verdure, de silence et d’ordre. On y entend les oiseaux chanter» écrit Estelle MAUSSION dans «Dos Santos et Company». Grandissant dans un système colonial oppressif, le jeune Jose Eduardo, s’engage au sein du MPLA. Quand éclate la révolte du 4 février 1961, il est obligé de réfugier au Congo, l’actuel Zaïre. Pendant son exil, le MPLA le choisit pour recevoir une bourse pour aller suivre à Bakou, en Azerbaïdjan, une formation d’ingénieur spécialisé dans l’industrie du pétrole, un secteur stratégique pour l’avenir de l’Angola. C’est là où il rencontre Tatania KUKANOVA sa première épouse, une russe ; ils ont eu, en 1973, une fille, Isabel, surnommée «La Princesse» et mariée à un collectionneur d’art congolais. A son retour en Afrique, DOS SANTOS sera en charge de la communication au sein du MLA et deviendra un proche collaborateur de Agostinho NETO (1922-1979), futur premier président d’Angola, le 11 novembre 1975. Il est nommé dans le premier gouvernement Ministre des affaires étrangères. Jose Eduardo DOS SANTOS échappe aux purges de 1978, en se rendant utile ; il accède au poste de Ministre du Plan. Le 10 septembre 1975, Agostinho NETO meurt à Moscou. Il a eu comme successeur, Jose Eduardo DOS SANTOS, deuxième premier de l'Angola, qui devient le plus jeune président africain à 37 ans.

L'Angola est un pays d'Afrique australe couvrant une superficie de 1246 700 km2, soit 16,51 fois son colonisateur, le Portugal, un minuscule territoire de 92 212 km2, soit 2,2 fois la France avec ses 543 940 km2. L'Angola est délimitée à l'ouest par l'océan Atlantique, au Nord par les deux Congo, à l'Est par la Zambie et au Sud la Namibie, dernier pays africain à accéder à l'indépendance, le 21 mars 1990. L’Angola est constituée d’une multitude de groupes ethniques, dont les plus importants sont les Ovimbundu (37 % de la population), les Ambundu (25 %) et les Bakongo (13 %). On compte également 2 % de métis, 258 920 Chinois, et environ 200 000 Portugais. Or, les Ovimbundu, au centre, les M’Bundu à Luanda, et la Bakongo, au Nord et dans le Cabinda, bases du mouvement de Libération nationale, ont confisqué le pouvoir ; et cette ethnicisation de la vie politique, s’est gravement accentuée en raison de la guerre civile.

En particulier et contrairement à ce qui est dit l'Afrique, même si elle a une forte natalité, non maîtrisée reste encore un pays sous-peuplé. Ainsi en 2021, l'Angola, un vaste territoire comptait 33 933 611 habitants, soit une densité de 27 habitants au km2. L'ancien colonisateur portugais, avec ses 10 928 252 habitants a une densité de 112 habitants au km2. L'Angola, comme le Mozambique et la Guinée Bissau, sont de anciennes colonies portugaises qui n'ont accédé à l'indépendance que tardivement en 1975, après des guerres de libération nationale. Pour l'essentiel, les anciennes colonies françaises ont accédé à l'indépendance en 1960, mais ligotés, mais un ingénieux système mis en place le général Charles de GAULLE (1890-1970) et Jacques FOCCART (1913-1997) dit de la Françafrique (Voir mon article Charles de Gaulle et l’Afrique), une indépendance dans la dépendance (Accords de coopération civile et militaire Française CFA). Dans «ce protocole de l'Elysée» en référence au titre d’un ouvrage de Thierno Alassane SALL, rien ne doit bouger dans les «provinces françaises» d'Afrique.

Les gens l'oublient trop souvent, les premiers européens, maitrisant la navigation, à débarquer en Afrique, c'étaient les Portugais, bien avant les Français et les Anglais. Pendant longtemps, les Occidentaux, enveloppés dans un nuage de superstitions, croyant que les mers étaient habitées par le Diable ou les mauvais esprits, n’osaient pas traverser les océans. Cependant, le voyage, à la Mecque, en 1324, de Kankan Moussa (1280-131337), du 10ème Mansa, un empereur malien avec des centaines de kilogrammes d'or, a considérablement changé la donne, en attirant toutes les convoitises sur les richesses naturelles africaines. La vie de Kankan Moussa nous est parvenue grâce à l'historien tunisien, Ibn KHALDOUN (1332-1406). Le Mali était, à l'époque, le pays le plus riche du monde.

Les Portugais, à travers l'explorateur Diogo CAO (1450-1486) envoyé par le roi Jean II (1455-1495), ont débarqué, pour la première fois en Afrique australe vers 1482 et ont planté une croix sur la côte angolaise et ont expédié de nombreux esclaves angolais au Brésil. Cependant, cette occupation des côtes est accompagnée d'une résistance des royaumes traditionnels à l'intérieur des terres. La lutte héroïque de la Reine Anne NZINGUA (1583-1663) une femme éduquée, stratège et diplomate, a été louée pendant la guerre d'indépendance.

Jose Eduardo DOS SANTOS est resté au pouvoir en vrai chef de village pendant 38 ans et 15 jours, soit du 21 septembre 1979 au 25 septembre 2017. Aux élections de 1992, il rafle 81,6% de voix et recueille 191 députés sur 220. L’UNITA, le parti d’opposition aura donc 10,4%, soit 70 députés. En septembre 2008, le parti du président remporte, avec plus de 80 p. 100 des voix, les élections législatives, les premières organisées depuis 1992. Mais l’élection présidentielle est à nouveau reportée. Une nouvelle Constitution, adoptée en 2010, met fin au suffrage universel direct : elle établit que le chef de l’État sera le leader du parti vainqueur aux élections. Une limite de deux mandats de cinq ans est instaurée ; mais, sans effet rétroactif, elle permet au président Jose Eduardo DOS SANTOS de rester encore dix ans au pouvoir. Ainsi, lorsque le MPLA remporte les élections législatives en août 2012, le président Dos Santos est automatiquement confirmé à son poste à la tête de l'État. Cependant, en février 2017, il annonce qu’il ne briguera pas de nouveau mandat. À l’issue des élections générales d’août 2017, le candidat du MPLA João Lourenço, ex-ministre de la Défense, remplace José Eduardo dos Santos à la tête de l’État, celui-ci conservant toutefois la direction du parti jusqu’au congrès du MPLA en septembre 2018.

«Sur le papier, l’Angola est une démocratie. Il y a une Constitution, des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire séparés, des élections organisées régulièrement. Dans les faits, le président angolais décide de tout, tout seul» écrit, en 2019, Estelle MAUSSION dans «Dos Santos et Company». L'autre particularité du président Jose Eduardo DOS SANTOS, il a été marié 5 fois et a eu 9 enfants connus. Jose Eduardo DOS SANTOS considère le pays comme sa propriété privée ; il n’administre pas un Etat, il règne sur une entreprise familiale, en distribuant des prébendes à sa famille et à ses amis. Autoritaire, on dit que Isabel, métisse née avec une épouse russe, la fille aînée de Jose Eduardo DOS SANTOS, est devenue milliardaire en contrôlant, dans un pays appelé «le Dubai de l’Afrique», l’industrie du diamant, les banques, les télécoms, l’immobilier et le commerce.

Si Edouardo DOS SANTOS avait renoncé à se représenter à l’élection présidentielle, il n’avait pas abandonné la présidence du MPLA, où il avait été réélu en 2015 jusqu’en 2022. De l’assemblée nationale aux membres du gouvernement, le MPLA détient la majorité des postes et des places. Son candidat, le ministre de la défense, Joao Lourenço, lui a succédé à la présidence de la République et une bonne partie de son clan est resté aux postes clés aux commandes de l’Angola (Armée, Police et Renseignements).

Par conséquent, aussi bien Angola, en Algérie ou ailleurs en Afrique, les mouvements de libération nationale ont utilisé «une rente mémorielle», suivant une expression que j'emprunte au président MACRON, pour se maintenir abusivement au pouvoir.

L'actuel président de l'Angola, Joâo LOUREçO, est au pouvoir depuis septembre 2017. La prochaine élection présidentielle en Angola se tiendra le 24 août 2022. Pour le chef de l’opposition, Adalberto COSTA Junior, de l’UNITA, un député, «Le gouvernement angolais a déjà démontré qu'il n'a pas la volonté d'organiser un acte transparent». Depuis son arrivée au pouvoir, en 2017, le président Joâo Lourenço, a lancé une campagne pour récupérer les milliards supposément détournés sous le règne de son prédécesseur, DOS SANTOS, accusé de népotisme ; certains, notamment sa fille Isabel devenue milliardaire, estiment qu’il s’agirait d’une «chasse aux sorcières» en vue de s’éterniser, lui aussi, au pouvoir.

Un point commun des dirigeants africains ils meurent presque tous dans les pays occidentaux. Ils n'ont pas confiance en leur système de santé. L'Angola détient le triste record de taux de mortalité infantile, 74,7% des enfants meurent avant l'âge de 5 ans et l'espérance moyenne de vie ne dépasse pas 62 ans.

Il est à mettre au crédit de Jose Eduardo DOS SANTOS non seulement d’avoir survécu à une longue guerre civile, mais d’avoir aussi reconstruit son pays, devenu le deuxième grand pays africain producteur de pétrole. Mais la répartition des richesses a été largement accaparé par les membres de sa famille et la Nomenclatura.

Les résultats en matière d’éducation sont contrastés. A l'indépendance et après 5 siècles de présence portugaise, 75% de la population était analphabète. Le gouvernement angolais consacre 3,5% de son produit intérieur brut à l'éducation devenue obligatoire, basé sur le portugais, à partir de l'âge de 6 ans et a construit des universités. L'Angola est un pays très jeune, les 0 à 14 ans représentent 46% de la population. La guerre civile jusqu'en 2002 avait gravement perturbé le système éducatif avec des résultats mitigés. On estime maintenant le taux d'alphabétisation à 71% dont 82% pour les hommes 61% pour les femmes qui représentent 50,5% de la population. Les zones rurales sont particulièrement défavorisées et on estime que le niveau a baissé en raison d'enseignants mal formés.

Par conséquent, ce qui compte c'est la qualité de la population. Ainsi la minuscule Belgique a pu coloniser l'immense Congo Kinshasa. La population est donc une ressource, Israël et la Chine le pratique, si on sait la faire fructifier, en la formant, et en mettant au travail en abandonnant cet assistant et cette irresponsabilité. Les diasporas africaines, réduites actuellement en pompes à fric, peuvent être d'une grande utilité en expertise pour les pays africains, si on leur faisait confiance.

L'Angola, un pays riche de son pétrole a accédé à l'indépendance après une lutte de libération nationale entre 1961 et 1974, avec l'appui des Soviétiques, en temps de Guerre froide. Aussitôt après, entre 1975 et 2002, ce pays connaîtra une guerre civile entre le MPLA au pouvoir d'obédience communiste et l’Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola, U.N.I.T.A, de Jonas SAVIMBI (1934-2002), appuyée par l’Afrique du Sud et les Etats-Unis, en ciblant la province du Cabinda, regorgeant abondamment de pétrole. Faisant preuve de souplesse et de pragmatisme, Jose Eduardo DOS SANTOS tente d'améliorer les relations de son pays avec l'Occident, notamment avec les États-Unis, qui ne reconnaissent toujours pas le gouvernement du MPLA Au début des années 1990, il abandonne la doctrine marxiste-léniniste et ordonne le retrait d'Angola des troupes cubaines qui y étaient stationnées depuis la fin des années 1970. Cette évolution ne modifie pourtant pas la position de l'UNITA qui intensifie ses attaques. Sous la pression internationale, Jose Eduardo DOS SANTOS signe, le 31 mai 1991, un accord de paix avec Jonas SAVIMBI et accepte d'organiser des élections libres et pluralistes. Mais son succès en 1992 conduit l'UNITA à reprendre les armes. Un nouvel accord de paix, signé à Lusaka (Zambie) en novembre 1994, qui prévoit un partage du pouvoir, permet la constitution d'un gouvernement d'unité et de réconciliation nationale. Toutefois, la reprise de la lutte armée et l'extension des combats à l'ensemble du pays poussent Jose Eduardo SANTOS à prendre, à partir du 29 janvier 1999, les pleins pouvoirs. La mort au combat, le 22 février 2002, de Jonas SAVIMBI, et son exhumation et inhumation, en janvier 2019, dans son village au cours d'obsèques publiques, ont été placées sous le signe de la «réconciliation» nationale, mettant ainsi fin à cette guerre du pétrole, avec ses 500 000 morts. Un ultime accord de paix, signé le 4 avril 2002, ramène le calme dans le pays après vingt-sept années de conflit. Cette réconciliation a été rendue possible à la suite du départ en 2017 du président Eduardo DOS SANTOS. Depuis lors, l’UNITA est devenu un parti légal participant aux différents scrutins.

Dans leur grand malheur les populations africaines, après les indépendances sont restées les jouets des puissances étrangères et de leurs chefs de village. Par conséquent, il y a quelque chose qui ne va pas pour l’Afrique et ses diasporas, en dépit des 62 ans d’indépendance, toujours dans la servitude et la dépendance. Quoi exactement ? Que faudrait-il faire pour retrouver notre souveraineté, notre dignité et notre liberté d’Hommes, tout restant en commerce équitable avec le reste du monde ? Ce n’est pas toujours de la faute aux autres. L’individu, entendant conserver ou conquérir sa liberté, et sortir de la Minorité, devrait suivre l’injonction du philosophe allemand, Emmanuel KANT (1724-1804) ; ce qui caractérise les Lumières c’est «émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même, «Sapere Aude», et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui maintiennent l'humanité en tutelle» écrit-il.

Le combat est difficile de rester en paix avec soi-même et avec les autres, mais je suis en permanence habité par l’Espérance : «Même après la nuit noire, l'aube se lèvera» écrivait dans «les Misérables» Victor HUGO (1802-1885).

Brèves références bibliographiques

BAPTISTA (Emmanuel), The Rise and the Fall of Jose Eduardo Dos Santos, Global Press, 2022 ;
BIRMINGHAM (David), Histoire de l’Angola de 1820 à nos jours, Paris, Chandeigne, 2019, 309 pages ;
DEVEAU (Jean-Michel), La reine Nzinga et l’Angola au XVIIème siècle, Paris, Karthala, 2015, 163 pages ;
KONE (Amadou), La guerre civile angolaise de 1991 à 1992, Paris, Connaissances et savoirs, 2013, 598 pages ;
MESSIANT (Christine), L’Angola colonial : histoire et société. Les prémisses du mouvement nationaliste, P. Schlettwein Publishing Switzerland, 2006, 443 pages ;
MAUSSION (Estelle), La Dos Santos Company : Main mise sur l’Angola, Paris, l’Harmattan, 2019, 208 pages ;
MESSIANT (Christine), «Angola, les voies de l’ethnicisation et de la décomposition», Lusotopie, 1994, n°1, pages 155-210 ;
Paris, le 8 juillet 2022, par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/

 

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