M. Cheikh Oumar ANNE, membre de l’APR, le parti présidentiel, ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Maire de N’Dioum (département de Podor) et Ministre de l'Education nationale, dans son meeting du 20 janvier 2024, à Asnières, près de Paris, a appelé à l’élection, dès le 1er tour du 25 février 2024, d'Amadou BA, candidat de Bénno. M. ANNE a aussi exhorté que le département de Podor soit transformé en région, comme Matam.
Après le meeting organisé par Maître Malick SALL aux Mureaux le 2 décembre 2023, ayant lancé la campagne des présidentielles du Sénégal en France, puis celui d'Amadou BA, à Asnières, le 9 décembre 2023, c'est la troisième rencontre organisée par la majorité présidentielle avec le Ministre Cheikh Oumar ANNE, le jour de la publication de la liste des 20 candidats à la présidentielle de 2024, établie par un tirage au sort :
Boubacar CAMARA
Cheikh Tidiane DIEYE
Déthié FALL
Daouda NDIAYE
Habib SY
Khalifa Ababacar SALL
Anta Babacar NGOM
Amadou BA
Rose WARDINI
Idrissa SECK
Aliou Mamadou DIA
Serigne MBOUP
Papa Djibril FALL
Mamadou Lamine DIALLO
Mahammed Boun Abdallah DIONNE
El Hadji Malick GAKOU
Aly Ngouille NDIAYE
El Hadji Mamadou DIAO
Bassirou Diomaye FAYE
Thierno Alassane SALL
Sur cette liste de 20 candidats à la présidentielle, vous remarquerez, pour l'ex-PASTEF, maintenant dissout, la présence de M. Bassirou Diomaye FAYE, le plan B de M. Ousmane SONKO (Voir mon article sur Bassirou FAYE, Médiapart, 22 novembre 2023). Le candidat, Amadou BA avait contesté, vainement, la candidature de Bassirou Diomaye FAYE en invoquant trois moyens, en détention provisoire, Bassirou Diomaye FAE ne pourrait pas, pour sa campagne électorale, obtenir un aménagement de sa privation de liberté ; il appartient à un parti dissout, dont il utilise les emblèmes, et n’a pas été présenté par une coalition de partis. La requête d’Amadou BA a été rejetée par le Conseil constitutionnel, pour ces motifs : «Le statut de détenu provisoire n’est pas une entrave à l'exercice des droits civils et politiques. Le parti PASTEF ayant été dissout, on ne saurait lui attribuer la propriété de symboles ou de couleurs quelconques. L'investiture d'un candidat à l’élection présidentielle, même portée par un parti ou une coalition de partis politiques, n’est pas assujettie à l'appartenance à ces entités», dit le Conseil constitutionnel, points 77 à 80. En revanche, M. Ousmane SONKO, privé de ses droits civiques, à la suite d’une condamnation pour diffamation, dans l’affaire M’Baye NIANG, a été déclaré inéligible : «Par arrêt du 4 janvier 2024, transmis par la Cour suprême, celle-ci a rejeté le pourvoi d'Ousmane SONKO dirigé contre l'arrêt n°137 du 8 mai 2023 rendu par la première chambre correctionnelle de la Cour d'Appel de Dakar, dans la procédure de diffamation qui l'opposait à Mame Mbaye Kan NIANG; qu'il en résulte qu'Ousmane SONKO se trouve définitivement condamné à une peine d'emprisonnement de 6 mois avec sursis ; cette condamnation le rend inéligible pour une durée de 5 ans, en application de l'article L.30 du Code électoral» dit le Conseil constitutionnel, point n°18 de la décision du 20 janvier 2024. La candidature du professeur Mary Teuw NIANE, un ancien Ministre de Macky SALL, a été rejetée pour d’autres motifs «L'irrecevabilité de son dossier est due au fait que le cumul de ses parrainages validés et de ses doublons externes ne pouvait lui permettre d'atteindre le minimum requis» dit le Conseil constitutionnel, points n°23, 24 et 25. La candidature de la professeure, Mme Amsatou SIDIBE a été rejetée, parce que n’ayant pu, dans les délais légaux, fournir la preuve du dépôt de sa caution. Mme Aminata TOURE, dite Mimi n’a franchi le cap des parrainages. Cette liste de 20 candidats à la présidentielle comporte, de façon surprenante, des dissidents de l’APR, le parti présidentiel (M. Mahammed Boun Abdallah DIONNE, M. Aly Ngouille N’DIAYE) et M. Idrissa SECK, REWMI, mais était membre du gouvernement et président du Conseil économique et social.
La campagne démarre officiellement le 3 février 2024, mais, en fait, depuis le meeting des Mureaux du 2 décembre 2023 de Maître Malick SALL, le candidat de Bénno, M. Amadou BA, a le vent en poupe ; tout se déroule sous de bons auspices. Cependant, tous les intervenants au meeting du 20 janvier 2024, à Asnières, ont souligné que seul le travail et la forte implication de chacun permettraient de remporter, pour Amadou BA, une victoire dès le premier tour. «C'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses de vaches» dit un proverbe bien français. Par conséquent, tant que ce n'est pas fait, on n'a pas encore gagné. En définitive, en raison de cette liste pléthorique de 20 candidats, un fait sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal, un triomphalisme prématuré de la majorité présidentielle serait suicidaire, d'autant plus que ces présidentielles sénégalaises du 25 février 2023 sont hors normes. Cette dispersion et ce nombre de candidats sont à la fois une chance, mais aussi un grand risque en raison de la capacité de nuisance de certains candidats. En France, le premier Lionel JOSPIN, qui avait un bon bilan face au président Jacques CHIRAC, mais avait négligé de rassembler son camp. Depuis ce funeste 21 avril 2002, l'extrême-droite, maintenant aux portes du pouvoir, est constamment présente au 2ème tour des présidentielles. Au Sénégal, la présence de Bassirou Diomaye FAYE de l’ex-PASTEF, et l'élimination prématurée de Mimi TOURE de la course des présidentielles, devraient inciter le camp présidentiel à la vigilance et à redoubler d'effort. Les séances de câlinothérapie ou de thérapie de groupe avec certains militants ne songeant souvent qu’à leur avenir personnel, devraient cesser et être orientées vers une grande mobilisation dans l'unité, et surtout conquérir les indécis non encartés, notamment dans les foyers de travailleurs immigrés ou dans certaines villes en France à forte concentration de Sénégalais. Les militants de l’APR, déboussolés depuis le retrait de la candidature du président Macky SALL ont été déjà été en France et en Europe, rassurés par maître Malick SALL qui s’est rendu disponible pendant plusieurs jours pour les recevoir et les rassurer au meeting du 2 décembre 2023 aux Mureaux. Le prochain défilé de Ministres en France devrait donc être orienté vers ces citoyens hors des partis politiques, la société civile, par des visites de proximité.
Au meeting d’Asnières du 20 janvier 2024, en maître des cérémonies, M. Demba SOW, ancien député, a remercié le président Macky SALL, un Pharaon des temps modernes, pour toutes les grandes et belles réalisations qui ont amélioré considérablement les conditions de vie des Foutankais. M. SOW a appelé tous les militants à travailler, durement, pour la victoire, dès le premier tour, d’Amadou BA, un grand artisan du «Sénégal Émergent» depuis qu'il était ministre des finances. Le candidat de Benno, en qualité de 5ème Président, va continuer, à consolider et élargir le Plan Sénégal Émergent. Mais il appartient à chacun de nous, de faire son devoir de voter et faire voter son entourage. «Nous sommes dans une dynamique de victoire, de mobilisation, d’unité et de reconquête de la diaspora», dit Demba SOW.
M. Badou SOW, Responsable de l'APR en France, dans un discours synthétique structuré et plein de sens politique, a pris la parole. M. Badou SOW, dans la genèse de cette dynamique pour le candidat Amadou BA, est parti du grand meeting des Mureaux du 2 décembre 2023, sous l'égide de maître Malick SALL. Après la poussée électorale de l'opposition aux élections municipales de 2021, puis aux législatives de 2022, désormais, l’APR est requinquée, mobilisée et soudée. M. Amadou BA, Premier ministre et candidat de Bénno, a triomphé le 9 décembre 2023 à Asnières. «On est à un moment charge de la vie politique sénégalaise ; aujourd’hui même on va désigner les candidats qui vont compétir le 25 février 2024. Par conséquent, c’est un jour symbolique, nous devons être très attentifs à cet agenda et être prêts. Le 25 février est un fait inédit dans l’histoire politique du Sénégal, un président élu, de par lui-même, ne se représente pas, de son propre gré. Sachez qu’il a fait le bon choix. Nous le félicitions et félicitons le choix porté sur Amadou BA. On a commencé la reconquête de la diaspora, le 2 décembre 2023, avec maître Malick SALL. Le 9 décembre 2023, Amadou BA est venu à Asnières. On est dans une dynamique. Chacun d’entre nous est l’artisan de la victoire à venir. Vous devez vous dire que chacun d’entre vous, c’est moi qui vais amener la victoire. La victoire ne dépend que de nous. Si chacun se disait «la victoire dépend de moi», la victoire sera là, et elle sera collective. Cependant, gagner ce n’est pas facile. Nous sommes une coalition qui a déjà gagné ici, en France ; mais nous sommes aussi une coalition qui a perdu de vitesse aux dernières législatives. Remobilisons-nous, mettons-nous au travail !» dit M. Badou SOW, Coordonnateur adjoint de la DSE, de l’APR France.
M. Cheikh Oumar ANNE, Ministre de l’éducation nationale, prenant la parole, en présence Mor N’GOM, a réitéré la proposition d’Amadou BA de réserver des parts de la future banque de développement à la diaspora sénégalaise, «pour la bataille du développement économique et social », dit-il. Dans les enjeux de ces présidentielles, l’Etat du Sénégal joue un rôle important dans la stabilité de la sous-région. La diaspora occupe une place centrale dans le domaine économique et social au Sénégal. Le Ministre estime que les diasporas et leurs familles du Fouta-Toro, notamment à Matam, Kanel, de Bakel, Tambacounda, et dans les autres régions du Sénégal, feront balancer le vote dans le bon sens pour Amadou BA, candidat de Bénno. Il estime ce vote, «rien qu’à Podor à 172 000 électeurs ; ce vote massif sera suffisant pour peser sur la balance, si nécessaire, pour les autres régions du Sénégal. Amadou BA peut donc gagner dès le premier tour, pour être le 5ème président du Sénégal. C’est la meilleure façon d’honorer le bilan du président Macky SALL. En effet, Amadou BA est le candidat de Bénno. Ne vous laissez pas divertir par les autres. Le président Macky SALL a dit aux militants d’abandonner les bavardages, pour se mobiliser et se concentrer sur l’essentiel, autour d’une victoire dès le 25 février 2024. En effet, M. Amadou BA est le continuateur du Plan Sénégal Emergent, en plus vite, en profondeur et plus loin et plus large» dit M. Cheikh Oumar ANNE.
Après son meeting, le Ministre, M. Cheikh Oumar ANNE avait envisagé une visite des foyers dans le 19ème arrondissement (Lorraine, Hautpoul, Romainville), où se tenait d’ailleurs une assemblée générale des ressortissants d’Ogo. Finalement, le Ministre, faute de salle disponible, a reçu, à Clichy-La-Garenne, ville longtemps tenue par Jacques DELORS (Voir mon article, Médiapart) et mon ami, M. Gilles CATOIRE, «Le Lébou Blanc» qui a jumelé sa ville avec Ouakam au Sénégal, les militants et les associations villageoises, dont celle d’Ogo.
Tous les représentants de Bénno en France (Parti socialiste, APF et Oser l’Avenir), de nombreuses personnalités et artistes (Adama, l’influenceur, Mohamadou Malaw WAGNE, artiste), mais aussi la presse sénégalaise et de nombreux griots ont assisté à cette rencontre d’Asnières. En définitive, un meeting globalement réussi, dans la dynamique de mobilisation enclenchée par Maître Malick SALL le 2 décembre 2023, et la grande rencontre du 9 décembre 2023, à Asnières, avec Amadou BA. Cependant, nos organisations manquent de rigueur, de discipline et de méthode. Même si la tradition et le folklore sont utiles, pour faire de l’animation, ce bruit devrait être au service du fond. Il n’en reste pas moins que bien des militants viennent, non pas pour suivre la rencontre, mais stationnent dans les couloirs, parfois continuent de parler fort ou faire du bruit, rendant inaudible la voix des intervenants. D’autres, et très souvent qui n’ont rien à dire, montent à la tribune, sans autorisation, et y stationnent de manière abusive, indisciplinée ; ils veulent seulement montrer leur tronche et essayer de démontrer qu’ils sont représentatifs, alors qu’ils ne songent qu’à eux-mêmes. On n’a pas tiré les leçons de ce précédent fâcheux. En effet, la rencontre d’Asnières du 20 janvier 2024, prévue à 14 h, n’a, en fait, démarré que vers 20 h 45. Le non-respect des horaires avait conduit, auparavant, le 9 décembre 2023, à l’interruption de l’allocution du Premier ministre et candidat, Amadou BA ; ce qui est particulièrement grave et ne devrait pas se reproduire. Je trouve que ce désordre insupportable, ne donne pas une bonne image de nous-mêmes.
La campagne des présidentielles démarrera, officiellement, le 3 février 2024, mais en raison de ce tir groupé sur la France, Amadou BA est bien parti pour être le 5ème président du Sénégal, le 25 février 2024.
Références bibliographiques
BA (Amadou, Bal), «Bassirou Domaye FAYE, Plan B d’Ousmane SONKO», Médiapart, 22 novembre 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Amadou BA, candidat de Bénno, grand favori, après son meeting réussi à Paris», Médiapart, 10 décembre 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Le calendrier électoral des présidentielles du Sénégal du 25 février 2024», Médiapart, 23 décembre 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Maître Malick SALL, grand meeting réussi du 2 décembre 2023 de lancement de la campagne des présidentielles sénégalaises en Europe», Médiapart, 3 décembre 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Présidentielle du Sénégal : nécessité d’un débat de fond», Médiapart, 3 décembre 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Le président Macky SALL, un Pharaon des temps modernes», Médiapart, 1er janvier 2024 ;
BA (Amadou, Bal), «M. Karim WADE renonçant, tardivement, à la nationalité française, une fausse déclaration, est écarté des présidentielle», Médiapart, 18 janvier 2024 ;
Conseil constitutionnel, statuant en matière électorale, «Liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024», Dakar, décision n°2/E/24 du 20 janvier 2024, 18 pages.
Paris, le 20 janvier 2024, par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/
Un des plus beaux et grands jours du député-maire de Bokidiawé, M. Kalidou WAGUé serait, sans doute, celui de ce soir de dimanche 14 janvier 2024. Maître Malick SALL a tenu un gigantesque meeting de soutien dans sa commune, littéralement envahie par les Forces Vives de Matam, leaders et militants de l’Alliance Pour la République (APR). À noter aussi la délégation spéciale de M. Abdoulaye Daouda DIALLO, maire de Bokké, par ailleurs Président du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), empêché et qui, toutefois, a tenu à marquer sa présence.
M. Baba DIALLO, Directeur général de l’Agence Sénégalaise d'Electrification Rurale, A.S.E.R., surnommé Monsieur «Lumière», une allusion aux enjambées d’électrification du monde rurale sous sa direction, était présent. L’absent le plus présent, Docteur El Hadj THIMBO, frappé par le deuil de son aîné. Le maire de la commune de Thilogne, Mamadou Elimane KANE, intrépide leader aux ambitions transcendant le nombrilisme et le larbinisme politiques, dont on voulait le confiner, n’a pas fait dans la dentelle. Il était à la tête d’une très forte délégation de ses compagnons des premières heures, jeunes aguerris, mais aussi de ceux de son tandem Abdoul GUISSé, du maire sortant, membre du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), Sidy Kawory DIA et ses militants, du chargé de mission Aliou N’GAIDé. Les jeunes de la COJER ont été bien visibles avec leurs pancartes. Ont également convergé vers Bokidiawé d’importants groupements d’amis, de parents et d’alliés venus de Hamady Hounaré, Waoundé, Moudéry, Goudiry, Dembankani, Bakel, Ziguinchor, sans compter les multiples et incessants appels d’une Diaspora solidaire et puissante.
Tous sont venus expressément témoigner, au frère et camarade, M. Kalidou WAGUé, député-maire de Bokidiawé, de leur soutien indéfectible contre l’ignoble agression à la bombe à gaz et aux tirs à balles réelles, dont il fut victime, dans sa propre commune, par de vils gros bras armés commandités, le 27 décembre 2023.
TEMPS FORTS DU MEETING : Abdoul GUISSé déclara, sans ambages, à l’ouverture de la rencontre : «Nous sommes devant et derrière toi». Une déclaration signée par plus de dix-huit (18) leaders des Forces Vives de Matam ; et de remarquables sur les banderoles ont été déployées : «Nous sommes tous Kalidou Adama Wagué», pour signifier à tous : celui qui s’en prendrait, une nouvelle fois, à Kalidou WAGUé les trouvera sur son chemin.
M. Mamadou Elimane KANNE, maire de Thilogne, a dénoncé, quant à lui, cette façon «peu cavalière, voire crapuleuse», de faire de la politique. Pour lui, ces méthodes violentes dénaturent et discréditent la noblesse de la Politique. «La politique est, avant tout, un terrain d’élaboration d’idées, de débats contradictoires qui enrichissent et fortifient, mais non un combat à outrance, fait de violences verbales, d’usage de bombes à gaz et autres tirs à balles réelles», dit-il.
M. Kalidou WAGUé, maire de Bokidiawé, après avoir remercié tous ses invités, a asséné ses vérités, sans contours, sans langue de bois. «Nous avions supporté l’injustice. Elle avait trop duré. Nous avions fait avec, espérant qu’elle sera corrigée un jour, mais en vain. C’est notre responsabilité individuelle et collective. Mais quand cette injustice dépasse les bornes, nous savons y mettre fin», dit M. WAGUé. En effet, le député-maire, M. Kalidou WAGUé n’a pas manqué aussi d’exhorter le candidat Amadou BA, à prendre position, ses responsabilités, et faire savoir que la légitimité et la loi resteront aux Forces Vives de Matam. Il précisera, en outre, à qui veut l’entendre : «nous avons une coalition, et Maître Malick SALL est notre leader».
En définitive, s’agissant en particulier du leadership au Fouta-Toro et de ses diasporas, un socle d’airain s’est constitué, autour de la figure charismatique et apaisante de Me Malick SALL confirmant ainsi, urbi e orbi qu’il est, à l’unanimité, leur leader dans la région de Matam. Les Forces Vives de Matam, appellent aussi, pour une énième fois, l’attention du candidat, Amadou BA que le saupoudrage, le rafistolage ne font pas une tournée de campagne ; surtout que le griot, seul, isolé, en chute libre vertigineuse, s’accroche désespérément aux nuages des billets de banque distribués vulgairement à tout vent, sans la moindre forme de considération aux destinataires, sans un message conciliateur invitant les populations à l’apaisement à la réconciliation, à une unité resserrée des leaders et militants autour du candidat à la présidentielle de 2024, Amadou BA.
En solitaire, le griot erre dans la région de Matam, aux seuls fins de faire croire au président de l’APR qu’il est toujours et reste incontournable, le maître du jeu. Chose que des faits têtus démentent ; la vérité est autre ; les Tonneaux vides font beaucoup de bruits.
UNE INITIATIVE SALUTAIRE : Prenant le dernier la parole, Me Malick SALL, responsable de fait et légitimé du groupe, dira, sans le nommer, qu’en croyant détruire, il ne doutait pas un seul instant qu’il était en train de mettre en selle les Forces Vives de Matam. En voulant détruire, il ne faisait que dynamiter sa forteresse délabrée et dynamiser au fond, les retrouvailles heureuses et fécondes des frères APR de la région de Matam, dans une synergie unitaire, encore toujours plus affermie. Me Malick SALL, pour conclure, invitera les militants et sympathisants de ne pas se laisser distraire et se détourner de l’essentiel ; l’objectif principal et l’invite, c’est une mobilisation de tous, pour élire au soir du 25 février 2024, dès le premier tour, M. Amadou BA, candidat de BBY/APR, le 5ème Président de la République du Sénégal.
Dakar, le 16 janvier 2024, par M. Habib KA, pour Thiey Dakar.
Traditionnellement, la Politique, c’est comme l’Amour, un couple harmonieux devrait regarder dans la même direction. Riche de ses populations et de son histoire, à chaque fois que ses dirigeants, dans leur diversité, ont poussé dans le même sens, le Fouta-Toro et le Sénégal ont gagné. C’est ainsi, aussi longtemps que les Peuls étaient unis, le colonisateur français n’avait pas pu conquérir le Sénégal, l’Etat du Fouta-Toro étant resté puissant, là où d’autres empires avaient sombré dans l’esclavage ou la collaboration. On sait aussi, depuis l’indépendance, qu’aucune élection présidentielle n’a été gagnée sans l’appui des Foutankais et leurs diasporas de l’intérieur, comme de l’extérieur.
Il est curieux de constater qu’un griot milliardaire, au lieu de rassembler et de soutenir la majorité présidentielle dont il se réclame, s’évertue à introduire, en permanence, de la Discorde, de l’arrogance et de la violence dans son camp qu’il était censé conforter. «Le Fouta-Toro est un titre foncier» du président Macky SALL, avait-il dit, de façon maladroite, et cela a été exploité contre le chef de l’Etat. «Neddo Ko Bandoum», ironisent les malveillants. En fait, le Sénégal, un Etat démocratique, fondé sur la diversité et la tolérance, n’appartient à personne. Il y a un débat politique parfois passionné, mais ce sont les citoyens qui tranchent en leur âme et conscience, sans violence, hors des critères ethniques, sur un projet, comme ils l’ont fait jadis pour Léopold Sédar SENGHOR, et pour le président Macky SALL, un Pharaon des temps modernes. Mais cette conception d’une démocratie apaisée est loin de recueillir l’assentiment et le soutien de ce griot milliardaire, iconoclaste, rempli de lui-même qui a décidé de recourir à l’invective, à la diatribe, et aux menaces, à peine voilées, et maintenant aux voies de fait.
Sûr de lui, arrogant, le griot milliardaire n’hésite plus de recourir aux moyens violents, avec des méthodes à la SONKO, tombant sous le coup de la loi pénale. Le mardi 17 octobre 2023, des partisans du griot milliardaire ont aspergé les participants d’un grand meeting, à Matam, organisé par Maître Malick SALL, dans le cadre, pourtant, d’une collecte de parrainages, au profit du candidat à la présidentielle de 2024, M. Amadou BA. «Le débat prévaut par rapport aux différents soubresauts. Nos frères qui étaient là, il y a 15 jours, ne sont point nos ennemis. Ce sont juste des divergences politiques», a dit maître Malick SALL, qui a pris de la hauteur.
Face aux dérives crapuleuses du griot milliardaire, la goutte d’eau ayant fait déborder le vase, c’est l’agression physique barbare du 27 décembre 2023, par de ses nervis armés de fusils à pompe et de gourdins, à l’encontre de M. Kalidou WAGUé, député-maire de Bokidiawé, dans la région de Matam, un partisan de maître Malick SALL. «L’opinion nationale et internationale a été témoin de l’agression sauvage perpétrée sur la personne du député Kalidou Wagué, maire de la commune de Bokidiawé, par les nervis de Farba Ngom, avec l’usage de pompe à gaz et de tirs à balle réelle sur sa voiture dont les vitres ont été caillassées et les pneus dégonflés. La violence dans les manifestations et les discours politiques dans les départements de Matam sont devenus récurrents. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs années, a été formalisée par le mutisme, la tolérance et la bienveillance dont ont fait montre les responsables du parti au plus haut niveau, qui n’ont jamais cherché à endiguer cette violence, encore moins à recadrer ses investigateurs. Ces actes inqualifiables prennent leur source dans l’arrogance, le banditisme d’une seule et unique personne, avec comme conséquence la fragilisation de la Coalition Benno Bokk Yaakaar et la menace de notre vivre-ensemble, en attestent nos manifestations et le communiqué de la communauté soninké», dit un communiqué de Maître Malick SALL.
En tout cas, Maître Malick SALL, qui a alerté le président Macky SALL, M. Amadou BA, Premier ministre et candidat de Bénno, a dégagé «toute responsabilité, dans l’hypothèse où nos alertes et interpellations resteront sans suite. Conscients que le Sénégal est un Etat de Droit, nous invitons nos partisans ou toute autre victime des agressions de Farba Ngom à exercer leur droit à la légitime défense, comme consacré par les lois et règlements en vigueur dans notre pays» précise un communiqué de maître Malick SAL. Ses partisans ne reconnaissent plus le griot milliardaire, comme Coordonnateur départemental de l’Alliance pour la République, le parti présidentiel ; il est, désormais, disqualifié en raison de cette récidive tolérée par nos gouvernants. «Nous invitons le président de l’Alliance pour la République, Macky Sall, et le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour restaurer la discipline, l’ordre et la démocratie interne. Nous invitons également l’Assemblée nationale et l’Association des maires du Sénégal à condamner avec véhémence cette agression subie par le député-maire Kalidou Wagué», dit un communiqué de maître Malick SALL. Ces actes crapuleux et délictueux ont été vigoureusement condamnés par la communauté soninké : «Rien ne peut, ni ne doit justifier, l’animosité qui consume les entrailles du commanditaire, sous les yeux des forces de sécurité, restées sans réaction. C’est l’occasion, pour moi, militant du Parti socialiste, de m’adresser au Premier Ministre, pour regretter et condamner l’arrogance, l’impunité et le comportement belliqueux du député Farba N’Gom, habitué, voire coutumier, des faits» dit M. Birahim CAMARA, de Dembacany, de la Diaspora.
Les germes du conflit remontent aux élections municipales de 2021, lors desquelles, le griot milliardaire, avec des menaces à peine voilées, prévoyait la destitution de maître Malick SALL de son poste de Ministre de Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : «Toi Me Malick Sall, si le Président Macky Sall t’a nommé ministre de la Justice, cela ne veut pas dire que tu es le plus instruit que les autres. Cela ne veut pas non plus dire que tu es le plus diplômé du Sénégal. Ce n’est ni ton niveau intellectuel ni ta richesse qui t’ont permis d’occuper ton poste actuel, mais cela veut dire tout simplement que le Président a placé sa confiance en toi. Ce choix est purement politique, car le président de la République a de la considération pour le département de Matam», avait dit Farba N’GOM. Destitué, fort injustement de son poste ministériel, maître Malick SALL, après diverses médiations, sera nommé Secrétaire permanent du Comité Permanent d’Orientation Stratégique du Pétrole et Gaz. Dans l’image de l’homme de la rue, le griot milliardaire aurait gagné la bataille du leadership au Fouta-Toro. En effet, investi Secrétaire à l’organisation au sein de l’APR, avec ses nervis, le griot milliardaire cogne sur ses adversaires, arrose une partie de la presse afin de recueillir des articles élogieux et étouffe toute information compromettante pour lui ou promet des promotions à tous les cadres ambitieux et pressés, avec de l’argent public. En somme, des pratiques mafieuses, de voyou qu’il faudrait faire cesser, sans délai.
Cependant, en Responsable politique de l’APR, loyal et fortement engagé auprès de la majorité présidentielle, au lieu de tirer contre son camp, comme le fait le griot milliardaire, maitre Malick SALL s’est constamment battu pour la victoire du camp présidentiel. Ainsi, lors des élections législatives de 2022, maître Malick SALL est resté, pendant plus de deux semaines, au Fouta-Toro. Sans cet engagement vigoureux, il y aurait eu, à un siège près, la première cohabitation au Sénégal. Par conséquent, et dans cette hypothèse de cohabitation, les présidentielles du 25 février 2024, seraient perdues d’avance. «Jeu, set et match», pour employer une expression en tennis. Maître Malick SALL a donc sauvé la majorité présidentielle d’une guillotine prématurée. Pendant ces législatives, il faut signaler que le griot milliardaire était bloqué dans sa ville de Agnam, par des manifestations hostiles, et n’avait pas pu faire campagne. Mais cette information majeure a été étouffée par des achats de conscience auprès d’une partie de la presse, gravement, corrompue par le griot milliardaire utilisant des fonds publics.
La majorité présidentielle avait perdu les élections locales, mais aussi le vote de la diaspora emblématique du Fouta-Toro en France. Le retrait de la course des présidentielles de 2024, de M. Macky SALL avait, un temps, gravement désorienté les militants de l’APR, et même créé de la Fronde ; certains envisageant même de voter contre le candidat de la majorité présidentiel ou de faire scission. Le meeting organisé par maître Malick SALL aux Mureaux, dans la banlieue parisienne, le samedi 3 décembre 2023, avait ressoudé, rassuré et requinqué les militants de l’APR. Curieusement, le vrai démarrage de la campagne des présidentielles, après l’affrontement entre les partisans d’Amadou BA et les partisans d’Abdoulaye DIOUF-SARR du 19 juillet 2023, ainsi que les candidatures dissidentes au sein de l’APR, est venu de France, et maître Malick SALL en est pour quelque chose. C’est dans cette foulée gagnante que le Premier ministre et candidat de Benno, M. Amadou BA, a organisé un meeting gigantesque, le samedi 9 décembre 2023, à Asnières, près de Paris. Sa campagne est lancée et plus rien ne pourra l’arrêter.
Par conséquent, la question du leadership pour le Fouta-Toro et ses diasporas, à travers le monde est définitivement réglée ; maître Malick SALL en est le patron incontesté. Le meeting de Bokidiawé, du dimanche 14 décembre 2024 de soutien de maître Malick SALL, au député-maire, M. Kalidou WAGUé, par son ampleur et son adhésion des populations atteste, une fois de plus, que non seulement il ne faudrait pas tirer contre son camp, chacun, au contraire, s’il s’estime «Responsable», devrait travailler à une très large victoire d’Amadou BA, dès le premier tour du 25 février 2024 : «Caartaal Ko Gootal» dit, à Bokidiawé, maître Malick SALL. Et pourtant, ce meeting du 14 décembre, a failli ne pas avoir lieu ; le griot milliardaire avait, vainement, mis des pressions sur l’Administration pour l’interdire.
Références bibliographiques
BA (Amadou, Bal), «Élections municipales et départementales, maître Sall a terrassé Farba N’Gom au Fouta-Toro», Médiapart, 24 janvier 2022 ;
BA (Amadou, Bal), «Maître Malick Sall, a lancé, avec brio, la campagne des présidentielles auprès de la diaspora en France, au meeting du 2 décembre 2023, dans les Yvelines, aux Mureaux», Médiapart, 3 décembre 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Maître Malick Sall, Garde des Sceaux, à un moment décisif de l’histoire du Sénégal», Médiapart, 28 mars 2021 ;
BA (Amadou, Bal), «Maître Malick Sall, Secrétaire Permanent d’Orientation du Pétrole et du Gaz», Médiapart, 28 septembre 2022 ;
BA (Amadou, Bal), «Meeting d’Amadou BA, Premier ministre et candidat de Benno, du samedi 9 décembre 2023, à Asnières, près de Paris», Médiapart, 10 décembre 2023.
Paris, le 15 janvier 2024, par Amadou Bal BA - http://baamadou.over-blog.fr/